A les dents qui poussent !
Fascinant ! Le petit embryon de piège commence déjà à se former, je ne pensais pas que ça serait si rapide.
Citronnelle. Curieusement, les bulbes qu’on trouve en épicerie asiatique se bouturent très bien et très rapidement. Mettre le bulbe desséché dans un simple verre d’eau et l’oublier quelques temps est très efficace.
Quelques semaines plus tard :
Bougainvillée :
Fuchsias :
Campanule :
Œillet :
Œillet d’Inde :
Fleur de Chlorophytum :
Pensée :
Plante des tomates ! Cerise !
Sous le poids des fruits, ils se sont affaissés alors qu’ils avaient allégrement atteint les 2m de haut ! Première fois que je vois ça en quelques années de plants de tomates en pot ! Faut dire qu’à l’abri du vent, bien exposé, bien arrosé et grâce aux chats jardiniers, ils ont bénéficié de conditions idéales !
Et avec les dernières tomates vertes, on fait de la confiture !
400g de tomates ont donné 300g de confiture. Un filet de jus de citron, 250g de sucre et pouf, on porte à ébullition et on laisse compoter à feu moyen.
Le balcon était comme ça :
Oui, on ne voit rien. Balcon désert et sol gris (malgré relavage, on ne sait toujours pas quelle était la couleur d’origine).
Ensuite, ça a commencé à se fleurir un peu. Enfin, fleurir. Y’a des pots quoi. Et des chats. Le sol a été nettoyé, sisi, j’vous jure !
Ensuite, vu que vraiment, le sol était visuellement trop crade, on a planté du gazon synthétique (et des chats) On notera la présence du brise-vue et son magnifique système de fixation au scotch breveté.
Encore ensuite, on a planté des caillebotis parce qu’il faut bien avouer que gazon synthétique et carrelage, ça ne faisait pas très très joli. Le brise-vue est remplacé pour un truc plus sympa et plus ajouré (ça permet aux chats de voir l’extérieur et nous, on récupère un peu de luminosité au sol) Et une table parce que c’est pratique une table. Et un filet parce que c’est bien pour la sécurité même si c’est laid. Évidemment, on a mis des plantes, c’était quand même l’objectif final.
Version finale. Le filet a été retiré, à la demande de notre syndic de copropriété. Une chaise longue est venue s’ajouter au décor. Ainsi qu’une ou deux plantes. Environ. Avec les arbres, ça donne vraiment l’impression d’un coin de verdure, c’est très agréable !
Habillage de la colonne d’évacuation d’eau
Histoire de rester dans les plantes à entretien un peu particulier, j’ai ajouté quelques carnivores.
Dionée Giant Big Mouth, classique avec ses pièges qui se referment sauvagement sur leur proie ! Arrivée en godet minuscule (le truc devait faire 3cm de diamètre !), après avoir subit un rempotage un peu violent, elle donne un nouveau piège et rouvre ceux qu’elle avait à l’arrivée, je suppose qu’elle s’adapte tranquillement. Elle est encore petite mais à terme elle devrait faire des pièges de 5cm de long ! Elle vit à l’extérieur et est censée pouvoir résister au gel. Nous verrons ça !
Népenthès x hookeriana qui aime vivre à la mode orchidée et qui a donc déménagé sous la lumière psychédélique avec ses copines. Il y a des sucs gastriques (et des insectes !) dans ses urnes, une urne en cours de formation, une feuille émergente donc pareil, l’adaptation se passe plutôt bien.
Dorothée, Sarracenia d’un genre inconnu, provenance : jardinerie. A subit un rempotage et vit sa vie de plante carnivore tranquillement, elle fait de nouveaux pièges régulièrement. A l’extérieur avec la dionée, dans son grand pot elle devrait passer l’hiver tranquillement.
Évidemment, tout ce petit monde a droit à de l’eau déminéralisée et parfois de l’eau de pluie pour celles qui sont à l’extérieur.
Après des années (ne nous voilons pas la face !) d’abandon -Arrosage aléatoire, engraissage aléatoire, manque de lumière. Elles végètent depuis au moins 2 ans-, voici leur nouvelle installation :
– Soucoupe de billes en argile expansé baignant dans une solution nutritive (eau + engrais) => Augmentation de l’hygrométrie ambiante. On passe de 20% à environ 50%, ce qui est plutôt pas mal !
– Arrosage par système de mèche (une extrémité dans le fond du pot, l’autre dans les billes) => Les orchidées sont alimentées en continu et gèrent leurs besoins. Plus de corvée d’arrosage.
– Éclairage artificiel => Pour palier au manque de luminosité, j’ai investi la modique somme de 30€ dans un plateau de LEDs rouge et bleu (pour favoriser croissance et floraison), le tout branché sur minuteur pour leur donner 12h de lumière.
Force est de constater que tout cela est très efficace. Tout est en place depuis à peine 1 mois. 5 jours après l’installation, on voyait émerger une petite feuille. Aujourd’hui, les 3 orchidées font de nouvelles feuilles et de nouvelles racines.
Avec leur copain le népenthès et les vaches auvergnates.
Lulu, première arrivée, à fleurs blanches (je crois, ça fait tellement longtemps que je ne l’ai pas vu fleuri !) La plus mal en point.
Deuxième arrivée, fleurs rose/violet si mes souvenirs sont bons, en est à sa deuxième nouvelle feuille.
Lola, la dernière arrivée, fleurs tirant sur le jaune pâle. Elle n’a toujours pas défleuri à ce jour et nous fait, elle aussi, une nouvelle feuille.