Ça pousse, ça pousse..
On fait des hampes, enfin, on essaye.
Lila (la n°2) après de nouvelles feuilles, de nouvelles racines ajoute une hampe à son palmarès.
Mal placée la hampe, mal placée mais on va voir comme l’orchidée va s’en sortir (soit elle s’adapte, soit elle rend les armes)
Sinon, n°3 a vu ses propres hampes ratiboisées cause dessèchement après défloraison. Du coup, elle a eu droit au dépotage/rempotage de rigueur pour examen des racines et éventuelle élimination de la boule de sphaigne tueuse.
N°5 et n°6 ont joyeusement défleuri, la question est « que fait on maintenant ? » Rien. On les laisse. Elles font des pseudos bulbes, qui doivent lentement engraisser jusqu’au printemps et là, peut-être que.
Lulu fait grandir son unique nouvelle feuille à la vitesse d’un escargot neurasthénique. Elle nous gratifie d’une racine aérienne donc on ne s’inquiète pas, elle va à son rythme (d’escargot neurasthénique sous tranquillisants)
N°4 est toujours en fleur pour le moment et va certainement nous sortir une feuille également. A moins que ça ne soit une grosse poussière.
Arrivée d’un Lonicera fragrantissima (aka chèvrefeuille d’hiver)
Et d’un Rubus fruticosus ‘Thornfree’ (aka ronce à fruits sans épines)
Et sinon.. La passiflore fait des trucs de passiflore
Le framboisier fait des grappes de framboises (oui, je sais, c’est dingue ! Du jamais vu !)
Le petit fuchsia a l’air d’aller mieux depuis son changement de place, il est un peu moins soumis aux attaques des affreux félins qui peuplent le balcon et en profite pour se faire des feuilles et des fleurs
Les plantes rentrées un peu trop tôt sont finalement ressorties (et là, on va se retaper une chute aux alentours de 0, zallez voir !) Et on croise les doigts pour la sensitive qui n’a pas du tout mais alors pas du tout apprécié sa seule et unique nuit au -très- frais. J’ai été obligée de la ratiboiser, plus qu’à espérer qu’il y ait encore quelque chose de vivant là dedans.
Il est enfin là ! Après moult péripéties que nous ne détaillerons pas ici !
Monté avec le récupérateur de jus de vers (le bac noir du bas) et un étage pour le lombricompostage (le vert, qui contient les vers, le compost et les déchets). On rajoutera d’autres étages au fur-et-à-mesure qu’ils se rempliront (j’ai en 3 en tout).
Le principe du lombricompostage, c’est d’avoir des vers dans une boite, de leur donner des déchets (essentiellement du papier/carton et des épluchures de légumes/fruits), les vers mangent, digèrent et PAF ça fait du compost et du « jus » de vers (en gros, le compost percole un peu et on utilise le liquide récupéré en guise d’engrais). J’en ai pris un tout fait mais c’est très facile à fabriquer soi même, un simple bac avec un couvercle suffit ! Les vers peuvent se récupérer en jardinerie, sur internet ou chez un autre taré qui élève des vers chez lui. Si on s’en occupe bien, qu’on ne donne pas trop de nourriture par rapport à la quantité de vers, qu’on ne laisse pas le compost trop s’accumuler/se tasser et qu’on ne donne pas de choses qui pourraient déséquilibrer le milieu, il n’y a pas d’odeurs, pas de moucherons ! L’intérêt, outre la production de compost et d’engrais, c’est que ça permet de valoriser et réduire nos déchets et donc nos poubelles (technique anti-flemme n°1) ! Évidemment, l’emplacement idéal pour un lombricomposteur d’appart’, c’est dans la cuisine (technique anti-flemme n°2). T’façon, faut pas qu’ils aient trop chaud ni trop froid. Comme tout le monde quoi.
Pour le moment, les vers s’installent et doivent s’acclimater à leur nouvel environnement ! On ne leur donne rien à manger (ils ont du journal dans le fond du bac et un disque de chanvre sur le dessus si ils ont faim !) On commencera à mettre quelques épluchures de légumes dans quelques jours.
Nos nouveaux locataires dans leur nouveau chez-eux. Sont mignons, hein ?
Au fait, j’ai dit que j’étais très légèrement phobique de tout ce qui ressemble vaguement à une chenille ou à une limace ?
Ça me parait tôt mais on tombe déjà à 6° la nuit. Comment savoir si ça va remonter ou si il faut s’en occuper maintenant ? Mystère..
J’ai rentré le bananier, la sensitive (ces deux là, je ne sais pas si ils se remettront du coup de froid de cette nuit), les chloro et la citronnelle qui a subit une coupe drastique. L’œillet poète nain, le campanule et le géranium ont été ratiboisés et enveloppés dans du voile d’hivernage. La lavande, le thym et la ciboulette : rabattus.
Reste les fuchsias, la passiflore, le framboisier, les bougainvillées, les fraisiers, la plante inconnue, les carnivores, la menthe, le céleri, on va attendre un peu pour voir ce que ça donne niveau température.
Le bambou et le lierre resteront dehors sans traitement particulier. Le cyclamen et les pensées aussi !
Ce qui change par rapport à la v1 (rappel : https://alice-corporation.com/vegetal/?p=43 ) :
1/ les 2 planches verticales ont été démontées et repositionnées à l’horizontal : Plus pratique et plus esthétique,
2/ L’avant est tapissé de géotextile : La terre ne s’échappe pas/plus et les plantes n’ont pas d’autre option que d’aller vers l’extérieur,
3/ Les alvéoles où se trouvent la terre et les plantes ont été refaite façon origami (un peu comme le pliage d’un carton par exemple) avec des chutes de lino : La terre est mieux répartie et, a priori, devrait rester humide un peu plus longtemps et chaque alvéoles est indépendante de la voisine,
4/ 1er étage : 2 fraisiers rescapés de la jardinière infestée de vers absolument immondes (moi qui me demandais pourquoi les collets des fraisiers étaient complétement enterrés..), un chlorophytum qui faisait la tronche dans son pot et mini-fougère. En bas, plante dont on a oublié le nom mais qui fait des fleurs rigolotes !
5/ Il reste 4 emplacements à mettre en place !
Bref, cette version est nettement plus pratique et sympa visuellement !
(Et là, c’est monsieur qu’on remercie vu qu’il a été honteusement exploité et qu’il y a passé son après-midi !)
Je suis dans une phase d’achats compulsifs, c’est terrible. Mais là, l’occasion faisait le larron. J’ai 4 phal et j’ai envie de me diversifier un peu niveau variétés d’orchidées. Problème : La jardinerie qui a mes faveurs ne propose que des phals. Reste internet et.. Et.. Eh bah Carrefour ! Pas moins de 5 variétés différentes, à un prix dérisoire, je me suis dire qu’au pire, elles me raviront les yeux quelques temps et me serviront à me faire la main sur de nouvelles variétés. Bref, face à tant d’abondance, j’ai craqué ! Tant pis si ce sont des hybrides hollandais surboostés à l’engrais de grande surface.
Un hybride de Zygopetalum, délicatement parfumé :
Et un hyrbide d’Oncidium, ‘sharry baby’ a priori, parfumé lui aussi. J’ai été séduite par ces toutes petites fleurs, délicates et fines, ça me change des fleurs de phal !! Les petites tâches noires qu’on peut voir sur certaines feuilles sont, a priori, sans danger ni conséquences :
Pour le moment, elles sont en quarantaine et en attente de rempotage pour examen approfondi de leurs racines. Globalement, elles ont l’air en bon état, faut voir comment elles s’acclimatent ici mais a priori, elles ne sont pas plus fragiles que des phals.
Je suis super contente de mes acquisitions (et ça me permettra de patienter pour l’achat d’un Paphiopedilum pinocchio !)
(Et on remercie orchidees.fr pour l’identification et les conseils)
Edit :
Rempotage : Ok
Mise en place avec les copines : Ok