Nous revoici donc après avoir abandonné les balcons pendant 2 semaines.
A l’arrivée, les réserves d’eau sont entièrement vides, certains pots ont l’air bien secs. Soit j’ai mal calculé, soit j’avais mal réglé les goutteurs, soit ce n’est pas bien efficace, soit tout. Pas mal de plantes ont l’air d’avoir beaucoup soufferts, les clématites, le cerisier, les campanules, les rosiers présentent des parties déséchées comme si ils avaient ‘brulé’ (le pire ce sont les clématites, j’espère qu’elles vont repartir) et ont perdus leurs fleurs/bourgeons, d’autres au contraire sont en pleine croissance : Le cœur de Marie, la catnip (l’herbe à chat, leurs jardinières d’orge étant entièrement ratatinées), le géranium, le grand fuchsia..
Le bilan est donc mitigé.
Déjà, si le robinet est ouvert (ce qui est censé être le cas quand on n’est pas là), l’eau goutte en continue 24/24, 7/7 jusqu’à épuisement de la réserve d’eau. Jusque là, normal ! Sauf que du coup, les pots finissent par se retrouver inondés (même en étant réglé sur le débit minimum). En soi vu qu’il n’y a rien d’électronique, pas de minuteur machin, c’est normal mais au final pas adapté à une absence, il faut que des petits doigts magiques viennent ouvrir ou fermer les robinets de temps en temps pour réguler l’arrosage ! C’est quand même plus facile que d’arroser chaque pot, avouons le mais il va falloir que je continue ma quête d’arrosage automatique et autonome. Bref, que je trouve comment bidouiller un truc avec un minuteur.
Pareil pour les goutteurs individuels, avec une bouteille d’1 litre 1/2, les réserves étaient vides avant même la fin de la première semaine. Là encore, les goutteurs étaient au minimum. Moins gênant parce qu’ils étaient dans les jardinières accrochées à la rembarde, elles ont dû recevoir de l’eau de pluie.
Non lié à l’arrosage automatique mais les orchidées ont beaucoup souffert aussi, notamment toutes celles à pseudo bulbes, heureusement qu’elles avaient des réserves. Là, c’est de ma faute, j’avais oublié de demander au cat-sitter de leur mettre de l’eau à mi parcours. J’espère que les bulbes vont regonfler et se dérider. Les phal par contre sont contents, de nouvelles feuilles pointent leur nez. Le népenthès est complétement ratatiné (il n’était déjà pas bien en forme quand on est parti), dans son cas je ne sais pas trop quoi faire ni même si il y a une vague chance qu’il reparte. Les carnivores qui vivent à l’extérieur vont bien.
Surprise à notre retour, le bulbe rescapé a fleuri ! Je ne sais pas du tout ce que c’est donc si vous avez des suggestions..
Et puis pour celles et ceusses que notre voyage intéresse, les photos et le compte-rendu se trouvent ici : http://alice-corporation.com/Photographies/ (oui je me fais de la pub !)