10 jours dans le Cantal et le Puy de Dôme, pour une fois, on reste à la maison.
Objectif : En prendre plein la vue, se reposer et se dépasser un peu physiquement.
Cantal d’abord avec Salers, ses Salers et son Salers.
Arrivée à l’hôtel, on entend carillonner, ce n’est pourtant pas l’heure… Surprise, notre chambre donne sur un champs de Salers ! Certaines ont des cloches qui tintent à chaque mouvement. Le son est très harmonieux, c’est marrant. Il parait que les cloches les apaisent, entre autre chose.
Chemin des Estives, départ de Fignac, près d’Anglards-de-Salers, après s’être un peu perdus dans la pampa, avoir eu du mal à redémarrer en côte (est-ce qu’à ce stade on appelle encore ça une côte ? Avec des virages en épingle en plus.), eh oui, c’est plutôt plat chez nous. Bref, chemin des estives donc, qui est vraiment utilisé pour les estives (conduire les vaches dans leur pré d’été) comme nous pourrons le constater à deux reprises, vaches, veaux et même taureau !! qui défileront devant nous. Manque un panneau « bovins et humains, partageons la route ! ». C’est impressionnant de les voir de si près, sans barrière, troupeau en mouvement, le bruit des sabots sur les cailloux. Elles s’arrêtent parfois pour nous regarder. Une meugle longuement près de nous, qui invectivait-elle ? Nous ? Ses copines ? Son veau ? Mystère. Le chemin est sympa, il y a des panneaux tout le long, une table d’orientation. Il n’est pas trop dur, ça monte un peu, faut quand même avoir un peu de souffle et de cardio. Pas facile pour moi. On s’arrête avant la grande descente. J’en profite pour expérimenter mes bâtons de marche. Parait-il qu’en faisant participer le haut du corps, ça facilite les montées, soulage les articulations dans les descentes. On verra ça, pour le moment, j’ai l’impression que c’est pire !
Le lendemain, on va prendre le Gentiane Express à Riom-ès-Montagne, un train touristique géré par une asso de fana de train. 40min vers Lugarde, un train le matin, un l’aprèm’ en haute saison, dans de vieux trains appartenant soit à l’asso, soit à la SNCF qui les « prêtent ». Le trajet est commenté, que ce soit au niveau du paysage ou de l’aspect technique lié aux trains, c’est intéressant même pour les néophytes !
Puy Violent. Un des objectifs était de grimper sur un Puy avec nos pieds. Direction le Puy Violent, 1 592 m, a priori moins connu donc moins fréquenté. 2 parkings au terme d’une route périlleuse en zig-zag, étroite, difficile de se croiser. Ne pas oublier la règle : Celui qui grimpe est prioritaire ! Objectivement, si vous arrivez au premier parking, continuez tout droit, le 2eme n’est pas loin. Ayant compris que c’était le 2eme qui était difficile d’accès, nous nous sommes arrêtés au 1er. Déjà, juste de là, la vue est… Une table d’orientation pas loin, une table de pique-nique, on peut se garer facilement. On part donc de 1253m.
« Le nom en occitan de ce sommet est soit Puei d’Envialant côté nord-occitan2, soit Puèg Bialant côté aurillacois3,4.
Le nom puy Violent ne fait pas référence à une difficulté particulière de son ascension ou à un climat très rude mais est la déformation de Pueg Bialant ou « puy Bêlant » en français, nom peut-être donné en raison de la présence autrefois de troupeaux de moutons en estive autour de ce sommet » Source
J’ai bien senti l’utilité des bâtons tant en montée qu’en descente et effectivement, la montée passe mieux. Grâce aussi aux nombreuses pauses et aux encouragements de Mr A. Bref, plutôt satisfaite de moi même si on s’est arrêté un peu avant le sommet.
Détails à Salers
Salers oublié dans le coffre par 33°…
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Vallée des Saints à Boudes ou le Colorado auvergnat. 175m de dénivelé.
Les photos parlent d’elles-mêmes. Parking à Boudes (avec toilettes et de l’eau potable BIEN fraiche !), on traverse le village puis on s’engage dans un chemin caillouteux qui monte, qui monte, qui monte… On commence à se demander quand est-ce que les cailloux rouges arrivent ! Bifurcation ! A droite, on descend, on descend, on descend, arrivée sur une petite plateforme avec vue sur les cheminées de fées, demi-tour, on remonte, on remonte, on remonte pour reprendre le chemin principal, arrivée au Cirque des Mottes puis à la source d’eau salée romaine à Bard.
Jour de pluie, on se force à mettre le nez dehors à la faveur d’une éclaircie. Direction Saint-Nectaire. Le village est mignon et surtout blindé de monde !! Petite église mignonne, au pied un marché, ça sera l’occasion de prendre quelques souvenirs.
Visite guidée des grottes du Cornadore, des thermes de l’époque romaine, 2000 ans d’âge ! Fascinant. Petite démonstration de pétrification.
Le lendemain, plus de pluie mais d’énormes nuages nuageux, on repousse à le Sancy au lendemain. En attendant, funiculaire du Capucin au Mont-Dore, 124 ans d’âge, visite de La Bourboule pour le côté nostalgique et la belle époque qui y est très visible, tentative pour voir les cascades du Queureuilh et du Rossignolet, attention bien se garer au cimetière paysager (route du prends-toi-garde) et non pas le long de la D996 même si les cascades sont accessibles aussi de ce point là (mais le chemin est moins facile (bonnes chaussures de marche) et non accessible aux poussettes.) On aura deviné que nous ne nous sommes pas partis du bon point de départ.
Enfin, le Sancy ! En bonnes feignasses (ou personnes raisonnables), on prend le téléphérique au Mont-Dore et on termine à pied via les 860 marches. Attention à arriver à l’ouverture, le temps de faire l’A/R, le parking s’est entièrement rempli et une loooooongue queue s’est formée pour le téléphérique. La vue, que ce soit tout en haut ou sur les plateformes intermédiaires est somptueuse.
Détails végétal.